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Comme les agents des centres de contacts, dès la rentrée, préparons la grève pour le pouvoir d’achat et stopper la destruction de nos emplois et du statut

Comme les agents des centres de contacts, dès la rentrée, préparons la grève pour le pouvoir d’achat et stopper la destruction de nos emplois et du statut

voir aussi l’article suivant :Prélèvement de l’impôt à la source : voici ce que ça va vraiment changer pour vous.

Faire valoir nos revendications de hausse de pouvoir d’achat (par la hausse du point d’indice), de pourvoi des postes vacants, d’arrêt de suppression de postes et de missions, d’arrêt de la casse de notre statut est plus que jamais d’actualité.
Notre responsabilité syndicale est de chercher, avec les collègues, à porter le rapport de force au niveau des attaques. N’est ce pas le moment d’envisager de mener un mouvement de grève qui fasse reculer la direction et le gouvernement sur ses plans de destruction ? Discutons-en partout avec les collègues, établissons les revendications, décidons des moyens adaptés et efficaces. Partout où cela est possible cherchons à
initier des appels proposant des moyens d’action en direction des autres services et rappelant les revendications.
Il n’est pas inéluctable que notre administration soit rayée de la carte.
L’exemple des agents des centres de contact qui viennent d’obtenir une
prime annuelle de 699€ en menaçant d’être en grève à partir du 2 janvier
doit nous inspirer.

TRACT PAS ET PREPARATION DE LA GREVE
TRACT NATIONAL SUR LE PRELEVEMENT A LA SOURCE
Communiqué La grève annoncée par les centres d’appel dès le 2 janvier prochain a payé !

Depuis des années tous les agents de la DGFIP subissent les suppressions d’emplois (550 depuis 2009 dans le 92), de missions et de services, une charge de travail en constante augmentation sous l’effet des restructurations incessantes, la quasi-disparition des promotions et le recul permanent du pouvoir d’achat.

Le mécontentement est général mais le gouvernement entend poursuivre son programme de destruction de la fonction publique, du statut de ses agents et de leurs régimes de retraite.
Partout des mobilisations ont lieu et le gouvernement est obligé de lâcher du lest.
ENGIE : 600 euros ; Police : 150 à 200 euros de plus par mois ; Éducation nationale : 350 euros pour certains personnels administratifs des rectorats ; Banque de France : 500 euros pour tous… A la DGFIP les agents des Centres de contacts (CDC) ont demandé fin 2018 l’alignement de leur régime indemnitaire sur celui des Centres Impôts Service (CIS), annonçant leur intention de se mettre en grève
à compter du 2 janvier 2019 si leur revendication n’était pas entendue.
Le 21 décembre le DG accordait l’alignement demandé : chaque agent B et C des CDC percevra chaque année une majoration du régime indemnitaire de 699 euros.
À la DGFIP le ministre Darmanin vient d’annoncer une prime exceptionnelle de 200 euros pour les agents concernés par la mise en oeuvre du PAS au titre de la « petite surcharge de travail » qui en résulte.
Pour nous cette prime doit être versée à tous les collègues au regard des efforts permanents qui leur sont demandés depuis la création de la DGFIP.
Et ce montant ne doit pas laisser l’impression d’une aumône : c’est pourquoi nous demandons
1000 euros pour tous, maintenant, comme acompte sur le rattrapage des pertes de
pouvoir d’achat par la revalorisation du point d’indice.
Nous demandons également le retrait du plan de suppressions d’emplois 2019 et la mise en oeuvre d’un plan de créations d’emplois statutaires pour remplir toutes nos missions dans le respect de nos métiers.
Les sections syndicales se proposent de porter ces exigences à la Direction départementale pour transmission à la Direction générale.
Elles reprennent à leur compte les motions adoptées par les agents du centre administratif départemental, de Nanterre Tivoli, d’Issy-les-Moulineaux et de Vanves.
Si d’ici le 24 janvier aucune réponse n’est apportée à leurs exigences, elles appellent les agents à se réunir pour décider de la suite à donner qui pourra aller jusqu’au blocage de la DGFIP par la grève. Nos sections y sont prêtes.
Les sections syndicales invitent les collègues des différents sites et services à débattre de cette proposition et à
· reprendre la démarche des collègues de Vanves et Issy en signant la pétition au verso,
· à la compléter de leurs propres revendications
· et à désigner des délégués de sites et de services à la réunion départementale qui se tiendra
le 25 janvier après-midi afin de faire le point et prendre toutes les décisions d’action.
C’est le moment.
Partout rassemblons-nous pour obtenir notre dû
et la satisfaction de nos revendications !
Les agents du centre des Finances publiques de ……... réaffirment leurs
revendications :
· Arrêt des suppressions d’emplois ; Retrait du plan de 50 suppressions dans le
92 en 2019.
· Pourvois des postes vacants ;
· Arrêt de toutes les restructurations ;
· Maintien du statut général et des statuts particuliers ;
· Non au régime unique de retraite par points ; Maintien du code des pensions.
Le ministre a annoncé une prime exceptionnelle de 200€ pour les agents concernés
par le PAS.
Ce sont tous les agents qui depuis des années supportent des pertes de pouvoir
d’achat, les suppressions d’emplois, les restructurations et à qui il est demandé des
efforts constants.

Ce sont donc tous les agents qui doivent bénéficier d’une revalorisation qui doit être substantielle. Nous demandons 1 000 € de revalorisation à valoir sur le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat. Nous demandons l’ouverture de véritables négociations. Si d’ici le 24 janvier notre demande ne reçoit pas de réponse positive, nous sommes prêts à la grève pour bloquer la DGFIP. Partout unissons-nous !

TRACT INTERSYNDICAL DU 17 01 2019

Article publié le 29 décembre 2018.


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